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| © Sophie Lajoye-Shirkova |
territoriales.
📍 Lieu : 11 rue des Franc-Bourgeois, Paris 3e (Salle d’Albâtre, rez-de-chaussée)
Que nous apprennent les toponymes en -randa ?
Depuis plus d’un siècle, les spécialistes de l’onomastique s’intéressent aux noms de lieux formés à partir du mot gaulois randa, qui signifie « frontière, limite ». Le plus connu de ces toponymes est equoranda, souvent considéré comme un indicateur fiable des anciennes cités antiques ou pagi.
Mais est-ce toujours le cas ? Une enquête microtoponymique menée en Normandie a révélé que ces noms de lieux apparaissent en réalité dans des contextes très variés, et pas seulement sur les frontières des cités antiques. Alors, quelles limites marquent-ils réellement ? Patrice Lajoye nous présentera les résultats de ses recherches et ouvrira la discussion sur ces découvertes qui remettent en question certaines hypothèses établies.
🎓 Un sujet passionnant pour les amateurs d’histoire, de linguistique et de patrimoine !
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Rendez-vous le 17 mars à 17h pour en apprendre davantage sur ces toponymes mystérieux ! 🏛️🌍
Gaulois? En Normandie...??
ReplyDeletehttps://ordbokene.no/bm,nn/rand
Bien sûr: "Il y a deux mille ans vivaient sur le sol de la future Normandie plusieurs peuplades gauloises: sur le plateau cauchois, les Calètes ; à Rouen et ses environs, les Véliocasses; dans le Cotentin, les Unelli et les Abrincatui; en Basse-Normandie, les Bajocasses, les Viducasses, les Lexovii, les Aulerci Eburovices ..."
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DeleteStreiff René. La Normandie avant les normands - Époque Gallo-Romaine. In: Études Normandes, livraison 4, n°10, 3e trimestre 1952. La Normandie avant les normands - Époque Gallo-Romaine. pp. 133-144.
DeleteDOI : https://doi.org/10.3406/etnor.1952.3019
www.persee.fr/doc/etnor_0014-2158_1952_num_4_10_3019
Lorsqu’il entreprend la conquête de la Gaule, César décrit les différents peuples qui la composent. Il s’agit surtout de Celtes qui sont installés dans le pays probablement depuis 475 avant J.-C. Même si leur culture est assez homogène, ils se différencient politiquement. La future Normandie est notamment partagée entre neuf « tribus ». Leurs relations ne sont pas toujours pacifiques : en témoigne l’existence de sites fortifiés, les oppida.
DeleteCette division profite à César dont les légions écrasent en 56 avant J.-C. une rébellion menée par le chef des Unelles Viridovix. Quelques années plus tard, Vercingétorix parvient à fédérer une partie des Gaulois. Plus de 10 000 Unelles, Calètes, Véliocasses, Lexoviens et Aulerques Eburovices partent ainsi à son secours quand il est piégé dans Alésia. C’est un échec. En 51 avant J.-C., la Gaule est définitivement soumise.