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ERREURS DANS LA TRANSCRIPTION DES NOMS À L'ÉTAT CIVIL
La solution du Haut Conseil de la langue arabe
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L'objectif de ce logiciel est de mettre un terme aux erreurs commises par les employés de l'état civil.
Le président du Haut Conseil de la langue arabe, Salah Belaïd, a fait savoir hier qu'un logiciel spécial pour la transcription des noms et prénoms sera mis prochainement à la disposition des employés de l'état civil. «Ce logiciel, réalisé en collaboration avec le ministère de l'Intérieur, est fondé sur le système de numération (des chiffres à la place des lettres). Il suffit à l'employé de l'état civil d'écrire des chiffres pour qu'il accède à la transcription exacte d'un nom ou d'un prénom donné», a expliqué Salah Belaïd en marge du Séminaire national sur l'onomastique tenu à la Bibliothèque nationale d'El Hamma.
«L'objectif de ce logiciel réalisé sous forme Excel est de mettre un terme aux erreurs caractérisant à présent la transcription des noms», dira le professeur Salah Belaïd, ajoutant que d'autres logiciels sont en phase de finalisation, concernant la signification des noms des villes et des lieux publics.
La démarche du Haut Conseil de la langue arabe vise à l'élaboration d'une banque de données unifiée concernant la signification des lieux. «La connaissance de la signification exacte d'un lieu contribue à la consolidation de la culture des Algériens concernant leur pays. Chose qui renforcera par la suite les liens de fraternité et la fibre nationaliste», soulignera en outre le conférencier. Pour Salah Belaïd, l'élaboration de telles plates-formes est une urgence. «Il n'est pas normal que des villes et hameaux conservent encore des noms d'anciens colonisateurs après plus de 50 ans d'indépendance de l'Algérie», a-t-il insisté. S'exprimant par ailleurs sur l'appellation qui sera privilégiée dans la débaptisation des villes en question, Salah Belaid indiquera que les noms amazighs et de la civilisation musulmane seront privilégiés. Par ailleurs, en présentant des communications à cette occasion, de nombreux enseignants universitaires et chercheurs ont souligné la nécessité de corriger les noms de certaines villes et lieux publics.
«La France, qui a colonisé en dernier l'Algérie a choisi sciemment des noms dévalorisants et insultants pour nommer certaines villes et quartiers», a fait observer Souad Bouhdjar enseignante à l'université de Saïda, passant en revue de nombreux exemples de villes, de hameaux et de quartiers dont l'appellation doit être changée en urgence. Présentant pour sa part une communication, Fatima Louati, enseignante à l'université de Tlemcen et membre du laboratoire de la toponymie du Monde arabe, a indiqué que l'Algérie figure parmi les derniers pays arabes ayant consacré des études à la toponymie. Elle a fait savoir dans ce sens que le Sud algérien est quasiment inconnu en termes de signification des lieux, de même également pour les wilayas du centre du pays.
«Les régions des wilayas de l'Est et de l'Ouest sont plus ou moins connues», précise-t-elle. Fatima Louati a fait observer en outre que l'anthropologie est enseignée uniquement dans quelques universités.
«L'absence de cette spécialité est à l'origine de l'absence d'études et de recherches concernant la toponymie», note-t-elle. Il est à rappeler que le séminaire sur l'onomastique va se poursuivre aujourd'hui. De nombreuses conférences sont au menu.
Le séminaire sera sanctionné par des recommandations.
«L'objectif de ce logiciel réalisé sous forme Excel est de mettre un terme aux erreurs caractérisant à présent la transcription des noms», dira le professeur Salah Belaïd, ajoutant que d'autres logiciels sont en phase de finalisation, concernant la signification des noms des villes et des lieux publics.
La démarche du Haut Conseil de la langue arabe vise à l'élaboration d'une banque de données unifiée concernant la signification des lieux. «La connaissance de la signification exacte d'un lieu contribue à la consolidation de la culture des Algériens concernant leur pays. Chose qui renforcera par la suite les liens de fraternité et la fibre nationaliste», soulignera en outre le conférencier. Pour Salah Belaïd, l'élaboration de telles plates-formes est une urgence. «Il n'est pas normal que des villes et hameaux conservent encore des noms d'anciens colonisateurs après plus de 50 ans d'indépendance de l'Algérie», a-t-il insisté. S'exprimant par ailleurs sur l'appellation qui sera privilégiée dans la débaptisation des villes en question, Salah Belaid indiquera que les noms amazighs et de la civilisation musulmane seront privilégiés. Par ailleurs, en présentant des communications à cette occasion, de nombreux enseignants universitaires et chercheurs ont souligné la nécessité de corriger les noms de certaines villes et lieux publics.
«La France, qui a colonisé en dernier l'Algérie a choisi sciemment des noms dévalorisants et insultants pour nommer certaines villes et quartiers», a fait observer Souad Bouhdjar enseignante à l'université de Saïda, passant en revue de nombreux exemples de villes, de hameaux et de quartiers dont l'appellation doit être changée en urgence. Présentant pour sa part une communication, Fatima Louati, enseignante à l'université de Tlemcen et membre du laboratoire de la toponymie du Monde arabe, a indiqué que l'Algérie figure parmi les derniers pays arabes ayant consacré des études à la toponymie. Elle a fait savoir dans ce sens que le Sud algérien est quasiment inconnu en termes de signification des lieux, de même également pour les wilayas du centre du pays.
«Les régions des wilayas de l'Est et de l'Ouest sont plus ou moins connues», précise-t-elle. Fatima Louati a fait observer en outre que l'anthropologie est enseignée uniquement dans quelques universités.
«L'absence de cette spécialité est à l'origine de l'absence d'études et de recherches concernant la toponymie», note-t-elle. Il est à rappeler que le séminaire sur l'onomastique va se poursuivre aujourd'hui. De nombreuses conférences sont au menu.
Le séminaire sera sanctionné par des recommandations.
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