French Society of Onomastics (Paris, National Archives)
and Royal Commission of Toponymy and Dialectology, Wallonian section (Brussels)
organize the 16th Colloquium of Onomastics on two topics:
1. Fashion(s) in Onomastics and 2. Belgo-Roman Onomastics.
Below in French:
La Société française d’onomastique (Paris, Archives Nationales) et la Commission royale de toponymie et dialectologie, section wallonne, (Bruxelles, Palais des Académies) organisent le
XVIe Colloque d’Onomastique
sur les THÈMES : 1/ Mode(s) en onomastique 2/ ONOMASTIQUE BELGOROMANE
les 6-8 juin 2013, au Palais des Académies - Bruxelles
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Le XVIe colloque international d’onomastique, organisé par la Société française d’onomastique, en collaboration avec la section wallonne de la Commission royale de toponymie et dialectologie (Bruxelles), se déroulera du 6 au 8 juin 2013, au Palais des Académies Bruxelles.
Les thèmes retenus sont les suivants :
1/ Mode(s) en onomastique
2/ Onomastique belgoromane
Premier thème : Mode(s) en onomastique
On sait combien le terme "mode" est polysémique en français. Non seulement nous ne souhaitons pas réduire cette polysémie, de manière à donner au nom le spectre sémantique le plus large possible, mais nous avons souhaité l’élargir encore aux libertés qu’offre l’homonymie : c’est pourquoi "mode" peut être compris au singulier ou au pluriel, mais aussi au féminin ou au masculin.
La thématique du colloque offre donc la possibilité d’y présenter une communication cernant un courant de diffusion onomastique valorisé par une dynamique culturelle, linguistique, politique ou sociale, par exemple : le développement des vecteurs de nomination des individus (noms de famille, prénoms, sobriquets, etc.) ou des groupes sociaux (gentilés, sobriquets collectifs, organisations politiques, syndicales, etc.), voire de certains objets (noms de voitures, de bateaux, etc.) ou de certains médias (noms de journaux, magazines, etc.), l’implantation de certains hagiotoponymes motivée par le prestige d’un saint particulier dans une région, le transfert de reliques, le rayonnement d’un établissement religieux, etc., la propagation de phénomènes témoignant d’évolutions intralinguistiques, comme le choix des suffixes dans la dérivation toponymique, ou témoignant de contacts linguistiques, comme la prééminence exercée à partir des VIe et VIIe siècles, par des composés toponymiques à structure déterminant-déterminé. Dans cette approche, la notion de mode implique que le phénomène étudié s’inscrive dans une temporalité précise et un espace géographique circonscrit, et que les variations de son intensité fassent non seulement l’objet de description, mais aussi, dans la mesure du possible, d’explication.
Mais si l’on considère le terme dans les acceptions que présente sa version masculine, la thématique du colloque offre également la possibilité d’analyser les modes opératoires mis en œuvre par les spécialistes pour étudier les phénomènes onomastiques, c’est-à-dire les outils, les démarches les méthodes, les concepts, les théories auxquels ils font (ou ont fait) appel pour en rendre compte, et qui sont eux aussi, exposés aux fluctuations qu’impliquent les modes (au féminin). Dans ce cadre pourront être soumises des communications proposant d’éclairer et d’évaluer les grands schémas explicatifs qui ont marqué l’histoire de la discipline, par exemple : en toponymie, les analyses celtisantes qui se sont développées aux XVIIIe et XIXe siècles, plus récemment, les théories avancées par d’Arbois de Jubainville, sur la nature anthroponymique du thème des dérivés toponymiques en -acum.
On ne s’interdira pas, dans cette approche, d’étudier l’émergence et le développement de certaines composantes de la discipline, par exemple l’oronymie, l’odonymie, etc., en s’interrogeant le cas échéant, sur la spécifité de l’outillage méthodologique mis en œuvre. On s’efforcera, dans tous les cas, de faire un bilan critique des théories présentées, d’en montrer les apports, les limites et l’actualité éventuelle.
Deuxième thème : Onomastique belgoromane
Comme il est d’usage, le colloque fera une place privilégiée aux études d’onomastique de la région hôte, cette fois hors des frontières de la France : la Belgique romane, région qui, au sein du domaine galloroman, peut se prévaloir d’une tradition enviable de travaux dialectologiques et onomastiques.
Les organisateurs attendent aussi bien des communications consacrées à la méthodologie développée dans les travaux d’onomastique wallonne, que des études de cas ou des synthèses de recherches menées en microtoponymie, en toponymie majeure ou en anthroponymie wallonnes et — pour autant qu’une place y soit faite au territoire belgoroman — picardes, lorraines et champenoises.
Ce colloque est avant tout une réunion scientifique destinée à faire état des recherches en cours en onomastique et à susciter l’innovation théorique et méthodologique. Toutefois, les organisateurs souhaitent favoriser l’ouverture vers un public cultivé non spécialiste s’intéressant au patrimoine onomastique et soucieux de mieux le connaître. Les chercheurs qui répondront au présent appel à communication sont invités à tenir compte de ce niveau d’exigence comme de ce souci d’ouverture.
Le comité scientifique du colloque est placé sous la présidence conjointe de M. Jean GERMAIN (pour la Commission royale de toponymie et dialectologie)
et de M. Michel TAMINE (pour la SFO).
Il se compose comme suit :
M. Jean-Claude BOUVIER
M. Jean GERMAIN
M. Michel TAMINE
M. Gérard TAVERDET
Mme Martine WILLEMS
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