Une équipe internationale,
dirigée par l’UNIGE (Université de Genève),
va travailler sur les questions
de nominations des lieux
à l’échelle mondiale, en
se penchant notamment sur
les questions de genre,
de visibilité des minorités et
de développement durable.
Comment les lieux sont-ils nommés dans le monde? Par qui? Avec quels
enjeux politiques, culturels, sociaux, mémoriels? Pour répondre à ces
questions, des chercheurs/euses de l’Université de Genève (UNIGE) lance
une nouvelle chaire UNESCO en toponymie inclusive: «Dénommer le
Monde». Les objectifs? Rendre visible cette problématique –qui prend
actuellement de plus en plus d’ampleur–, en expliquer les mécanismes,
créer un espace de dialogue entre les académiques, la société civile et les
opérateurs publics et privés, et inventorier de bonnes pratiques et recommandations en la matière. En effet, de ce qui semble n’être qu’une sousbranche de la linguistique découlent de nombreuses problématiques
comme la question du genre, la visibilité des minorités, les langues et
savoirs autochtones et le rapport à la colonisation. Durant les quatre
prochaines années, l’UNIGE initiera un fonctionnement en Réseaux de
partenaires autour de cette chaire, particulièrement avec l’Afrique et
l’Europe pour les réseaux académiques, et avec des organisations internationales.
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